
En 2025, il est fortement recommandé d’éviter l’utilisation d’ustensiles de cuisine en plastique (notamment en silicone) ainsi que ceux en métal revêtus de Téflon. Sous l’effet de températures élevées, ces matériaux peuvent libérer des substances chimiques dangereuses, telles que des perturbateurs endocriniens et des composés potentiellement cancérigènes. Ces substances migrent alors dans les aliments, les contaminant et représentant un risque pour la santé.
Parmi les substances chimiques les plus préoccupantes, on trouve des polymères tels que le PET (polyéthylène téréphtalate), le HDPE (polyéthylène haute densité), le PVC (polychlorure de vinyle), le LDPE (polyéthylène basse densité), le PP (polypropylène), le PS (polystyrène), ainsi que des composés tels que les phthalates, le bisphénol A (BPA), le TBBPA (tétrabromobisphénol A), et les PFAS (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées). Ces substances sont liées à des effets délétères pour la santé, y compris des perturbations hormonales, des risques accrus de cancers, des troubles du développement et du système immunitaire.
Une simple rayure ou même la présence de microplastiques, même en faible quantité, peut suffire à compromettre leur innocuité. Par exemple, les PFAS, présents dans de nombreux produits de consommation, sont des substances persistantes qui s’accumulent dans l’organisme et peuvent provoquer des problèmes de santé graves, notamment des cancers, des troubles hormonaux, et des perturbations du métabolisme. Il est donc impératif de privilégier des matériaux plus sûrs, tels que l’acier inoxydable, le verre ou la céramique, qui n’entraînent pas de tels risques pour la santé.
Références:
- Rochman, C. M., et al. (2013). « The Interaction of Toxic Chemicals and Microplastics in the Marine Environment. » Science, 339(6125), 1–6.
DOI: 10.1126/science.1227627 - Smith, M., et al. (2018). « Microplastic in Seafood and the Implications for Human Health. » Current Environmental Health Reports, 5(3), 375-380.
DOI: 10.1007/s40572-018-0206-0 - Grandjean, P., & Landrigan, P. J. (2006). « Developmental Neurotoxicity of Industrial Chemicals. » The Lancet, 368(9553), 2167–2178.
DOI: 10.1016/S0140-6736(06)69665-7 - Lu, Y., et al. (2020). « Perfluoroalkyl and Polyfluoroalkyl Substances in Foods and Human Exposure: A Review. » Environmental International, 137, 105100.
DOI: 10.1016/j.envint.2020.105100 - Koch, H. M., & Calafat, A. M. (2009). « Human Body Burden of Chemicals. » Environmental Health Perspectives, 117(6), 885-895.
DOI: 10.1289/ehp.0900622 - Norén, F., & Lind, P. M. (2014). « Perfluorinated Alkyl Substances in Swedish Food Products and Human Serum. » Environmental Pollution, 193, 120–126.
DOI: 10.1016/j.envpol.2014.06.010 - Verner, M.-A., et al. (2022). « Environmental Fate and Human Exposure to Perfluoroalkyl and Polyfluoroalkyl Substances (PFAS) in Food and Drinking Water. » Environmental Research, 211, 113061.
DOI: 10.1016/j.envres.2022.113061
‘’Souvenez-vous, les effets néfastes des toxiques ne se manifestent pas toujours dans l’immédiat. Ils s’insinuent lentement, comme une ombre grandissante, se nourrissant de l’accumulation discrète mais constante de ces substances, lorsque le corps devient un vase que le temps finit par remplir, sans jamais le vider. Parfois, cette accumulation se répercute jusque dans la progéniture. Tant qu’il y a la vie, il est essentiel d’adopter les bonnes pratiques par mesure de prévention.’’